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LES CORDES :

 

Le charango : Il existait déjà la QARA T’YNIA, instrument monocorde , les conquistadors espagnols introduirent

la VIHUELA de mano, ancêtre de la guitare qui servit d’inspiration à la fabrication du charango.

                                    Un petit animal, le tatou à la carapace concave, constituait une caisse de résonance idéale pour le charango.

Aujourd’hui l’animal étant protégé, les caisses de résonance sont en bois.

          La forme définitive de la guitare donnée par Antonio de TORRES vers 1854 (Almeria Espagne) démontre la parenté évidente avec le charango né à Potosi au XVIième siècle.

 

                             Le cuatro est un instrument fondamental de la musique vénézuélienne. Il est en effet le protagoniste de la plupart des genres du folklore, à l’exception des musiques d’origine nettement africaines.Le cuatro a rapidement été adopté par les esclaves et les indiens, qui l’élaboraient de façon très rustique en utilisant des bois autochtones et des cordes en fibre végétale puis en tripes d’animaux. Il est ainsi devenu, peu à peu, l’instrument populaire par excellence du Venezuela

 

 

LES PERCUSSIONS :

 

                            Le Bombo : Tambour à la résonance grave et très sonore dont le corps est extrait d’un tronc d’arbre évidé , et muni de peaux de chêvres.

 

 

 

LES FLUTES :

 

                         La Khena : la flûte la plus répandue en Amérique Latine et l’ une des plus anciennes (plus de neuf mille ans). L’instrument le plus typique des Indiens du Pérou , flûte droite dépourvue de bec , fabriquée en os de lama , en bois , en roseau , on a retrouvé des khenas fabriquées à partir de tibias  humains. Identique à la flûte bolivienne du même nom qui s’ est adaptée , sous l’ influence de la musique espagnole , à la gamme diatonique. Khena en langue Quechua peut s’écrire aussi «  quena » ou « kena » .

                  Les Sikus : flûtes de pan très répandues dans les Andes. Composés en deux parties , ils sont joués par deux flûtistes               

qui  utilisent une gamme distincte et qui se répondent l’un à l’autre. On en trouve de toutes les tailles , les plus grands pouvant mesurer plus de deux mètres , appelés « toyos ».

                              

 

                                  Le rondador est considéré comme l’instrument national de l' Equateur

Voici quelques noms de Flutes de pan jouées en Amérique Latine : Antara, Chulli, Malta ou Zampoña, Zanca, Pipos, Quenas en bambou, Ocarinas, Mohoceño, Tarka, Anata, Pinkillo, etc….

 

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